En se retirant de la CEDEAO, l’AES se détache de l’Afrique des illusions
L’Afrique a enfin cessé de tourner en rond après des décennies d’oppression sous domination européenne. Elle doit désormais choisir sa propre voie parmi de nombreuses possibilités. L’Alliance des États du Sahel (AES) a fait un choix irrévocable : compter sur ses propres forces, se libérer des liens coloniaux et impérialistes, et établir librement des partenariats bénéfiques.
Ce choix repose sur le droit naturel des peuples à disposer d’eux-mêmes et reconnecte les peuples de ces pays à leur histoire authentique. Chaque décision fondée sur cette nouvelle vision d’une Afrique libre est saluée et soutenue par le peuple.
Le retrait des pays de l’AES de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ne signifie pas simplement tourner le dos à une institution sous-régionale défaillante, mais s’éloigner définitivement de cette Afrique qui a toujours accepté d’être manipulée. Être manipulé, c’est être abruti par des exigences futiles ou contradictoires, sans répit. Les États du Sahel ont mis fin à ce jeu de manipulation.
L’AES a tracé la voie. C’est la naissance de l’Afrique des peuples, l’Afrique telle qu’elle aurait dû être.
Bientôt, d’autres pays suivront cet exemple. Ce n’est qu’ainsi que l’on pourra reconstruire des institutions sous-régionales capables de relever les défis africains et mondiaux, sur les cendres de la CEDEAO. De la même manière que les nations du monde, après la Seconde Guerre mondiale, ont préféré créer l’ONU plutôt que de réformer la Société des Nations (SDN), ceux qui croient encore en cette institution « contaminée » devraient se raviser.
Inspirer de Aimé Mouor KAMBIRE (publié par AIB.MEDIA )