La chaîne nigérienne RTN révèle que les terroristes, récemment chassés du nord du Mali, se déplacent vers le sud de la zone sahélienne. Leur nouvelle cible : les forêts du nord de la Côte d’Ivoire, du Bénin et du Togo.
Une stratégie de dissimulation
Ces groupes armés sont attirés par des zones difficiles d’accès, idéales pour des activités illicites telles que l’extraction d’or et le braconnage. La RTN souligne que cette migration s’accompagne d’une intensification du commerce transfrontalier, facilitée par la circulation active de personnes et de marchandises.
Répercussions sur la sécurité régionale
Les produits pétroliers, essentiels pour les économies locales, transitent à travers les ports ivoiriens vers le Mali et le Burkina Faso, renforçant les liens économiques mais aussi la vulnérabilité face à ces groupes. En réponse, Abidjan a renforcé sa présence militaire à la frontière avec le Mali et le Burkina, déployant environ 2 500 soldats.
Initiatives internationales
Pour contrer cette menace, une Académie internationale de lutte contre le terrorisme est opérationnelle à Jacqueville. Cet établissement, cofinancé par l’Australie, l’Union européenne, le Canada et la France, vise à former des forces de sécurité régionales pour mieux faire face à l’insécurité croissante.
Conclusion
L’expansion des activités terroristes au-delà du Sahel constitue un défi majeur pour la stabilité régionale. Les efforts militaires et les initiatives de coopération internationale sont cruciaux pour freiner cette menace en pleine évolution.